27 mai 2008
Faut qu'on s'alourdisse
Climat
- paysages / populations
Travail
- études / écriture / soirées / filles
Religion
- Dieu / humilité / introspection
office : 100kr
bike : 100kr
phone : 100kr
se battre.
l'île.
s'y battre.
avec ce qu'on aime.
=> Pernille !
hue clameur
cringe blottir
SKANDINAVIEN JEG ELSKER DIG
"Mec on risque très fortement, tous les analystes s'accordent à le dire, de rentrer dans la légende, sans toquer à la porte, en essuyant même pas nos pieds sur la paillasse" (Nicolas)
Les dieux me transportent.
18 mai 2008
J'ai pas mon pareil
"personne me tue tant que je l'ai pas décidé"
"127$ le baril, c'est un cadeau des marchés pour la sagesse des hommes"
en ce moment je bade, je sais plus écrire, je songe même à supprimer mon roman. et puis je rentre bientôt en france et c'est la pire chose qui puisse m'arriver. j'ai pleuré la tête sur mon bureau un soir en rentrant bourré de soirée.
comment ça presque amoureuse? tu vas où à la campagne? je me suis fait une liste des cinq pays à voir et revoir en premier dans les prochaines années :
norvège
inde
US
kirghizistan
cameroun
cette photo est belle oui. t'es belle dessus. triste et noire, possible, mais sur cette photo y a qqch de fort, un trait de caractère, qqch comme ça.
tu vas toujours à l'île de batz? on peut pas être triste là-bas.
j'ai embrassé une danoise le week-end dernier, ça m'a fait du bien, psychologiquement, affectueusement aussi. j'ai refusé que ma semi-meuf vienne dormir chez moi vendredi soir. j'ai été con, et méchant.
je pars en norvège, olso, puis bodø, puis tromsø. c'est au-delà du cercle polaire, mon premier vrai voyage. i'm looking forward to it.
je t'embrasse fort,
D.
12 mai 2008
Je m'en fous d'y passer
Arrivée à Berlin. On rejoint un pote allemand qui vit ici. On prend le métro aérien puisse bouffe des saucisses dans un parc avec des marginaux et des chiens. On rejoint une pote, on fait un peu de bicyclette dans ses couloirs, on commence à tiser et tout à coup tout s’enchaîne. En une nuit j’ai bu plus de bières qu’en une semaine à Copenhague, arpenté plus de pubs qu’en 3 jours à Londres, arnaqué plus de caissières de supermarchés qu’en un an à Lille, assisté à plus de bastons que lors d’un 1er mai à Fælledparken, draguer dans plus de kebabs qu’en un mois à Roskilde. Le reste c’est crécher dans un club jusqu’à 8 dum à se démembrer sur de la minimal, se réveiller dans un appartement géant qu’a pas coûté un sou, entendre pendant sa douche à l’eau froide de la minimale sur une radio de variet’, se réchauffer auprès du poêle dans la chambre, se prendre un brunch vers 15h et tout recommencer.
Tu décides de garder ta capuche dans le club mais quelqu’un porte déjà une cagoule, tu décides de pas traverser dans les clous mais tu te rends compte qu’il y a tout simplement pas de clous, tu penses tout cogner en rentrant dans le tram avec ta teille à la main et tu te rends compte que les mamies et le chauffeur tisent aussi, tu décides de faire quelque chose d’inouï mais une fois de plus t’arrives un temps trop tard. « T’as une idée ? Je l’ai déjà eu l’année dernière », cette phrase de Para One résume pas mal Berlin. Si t’enlèves le côté arrogant. Berlin. T’arrives en voulant frimer et tu te prends dans la gueule cette réalité : d’une, sur une échelle de coolitude t’es à la masse. De deux, si t’es à la masse c’est parce qu’à Berlin y a pas de coolitude. Oublie la coolitude, le but c’est de se laisser aller, de faire ce que tu veux. Londres t’appartient pas si t’y es pas depuis six mois. Au bout de deux heures à Berlin tu comprends que si tu le décides, si t’as les burnes, tu restes, t’as plus qu’à relever les manches et tendre la main et tu tiendras le monde dans la paume, tu le serreras fort, tu seras plus grand que les autres, tu seras plus sage aussi.
3 mai 2008
On prend tout ce qu'on peut
« On agi sans mobile », « on frappe au hasard »