15 avr. 2008

J'écris mes textes en taule


Salut, je m’appelle Morten. Je suis Danois, je vis dans un kollegiet, une résidence étudiante, à Roskilde (DK). Depuis quelques années maintenant la ville est envahie par des Chinois. Nos exportations de porcs dépendent d’eux alors mon pays courbe l’échine et on se tape des Chinois qui viennent, s’inscrivent dans une école mais ne parlent même pas Anglais, viennent juste pour faire du sheuca en distribuant des journaux tous les matins à 4 dum. J’en ai marre des Chinois.

Un jour ça va péter. Faut me comprendre, ils écoutent de la pop dégueulasse à fond dans leur chambre, lavent jamais après qu’ils ont foutu le bordel dans la cuisine commune à faire cuire des morceaux de gras et des pommes de terre dans des bacs cradoss. J’en peux plus de croiser leur sale gueule dans la rue, à la gare, partout. Ils restent entre eux, te disent pas bonjour. Alors je dis pas bonjours non plus. Parfois des trucs disparaissent dans la cuisine et je suis sûr que c’est eux. Y a même des Chinois de 12 piges qui traînent là et je comprends pas comment ils sont arrivés là ni de quoi ils vivent. Je vis en dehors du monde dans mon monde mais fallait quand même qu’ils viennent nous faire chier.

Un soir je rentre bourré d’une soirée à la Student House du coin. Personne dans les rues. J’ai dans ma poche l’ouvre-bouteille qui nous a servi à dégommer la dizaine de bouteilles torchées ce soir. Je suis d’humeur assassine, « d’un froid caniculaire », j’aperçois au loin une silhouette fébrile et laborieuse en vélo, avec une carriole. Banco. Un enfoiré de Chinois qui s’en va faire sa besogne. Je me fous en travers de la piste cyclable, ce con freine brusquement, complètement ahuri. Je le pousse de son vélo le fous au tapis ambiance Médina de Marrakech. Il lâche un cri sourd et se débat au sol, je l’enchaîne avec des balayettes ambiance fée du logis il se cambre et fous ses mains sur sa caboche. Je sais pas ce qu’il s’est passé il a dû se débattre alors j’ai sorti l’ouvre-teille et j’ai frappé ses flancs avec. J’avais la rage et je suis assez lourd, j’ai dû filer une vingtaine de coups en criant des insultes qu’il comprenait pas. Les flics ont déboulé dans ma chambre ce matin, ce con de Chinois est à l’hôpital dans un lit douillet mais apparemment dans de sales draps. Bien fait pour sa gueule. C’est lui qu’est étranger et c’est moi qui suis en cellule. C’est comme si à chaque fois qu’un Chinois débarquait un Danois partait en zonz. Je sais pas quand je sortirai, dans cinq, dix, vingt ans, ça dépend si ce con a la fausse/bonne idée de caner, mais je sais qu’à ce rythme quand je sortirai ce sera plus le Danemark mais la Chine.

1 commentaire:

Jean a dit…

Putain de vikings